Bonjour à tous
juste pour info un extrait ci dessous sur la norme euro 4 à venir.
Bonne lecture
jc
Euro 3 / Euro 4 : Ce qui change
Les motos actuellement disponibles dans le commerce sont homologuées
Euro 3. Elles ont donc subi la double procédure ECE+EUDC. A partir de janvier 2016, les motos neuves doivent se conformer à l’
Euro 4. Concrètement, les
valeurs maximales d'émissions à l'échappement après un démarrage à froid établies par la norme Euro4 sont de :
•
Monoxyde de carbone : 1 140 mg/km (Euro3 : 2 grammes)•
Hydrocarbures : 380 mg/km pour les motos dont la vitesse maxi est inférieure à 130 km/h,
170 mg/km pour les motos et tricycles motorisés dont la vitesse maxi est supérieure à 130 km/h
(Euro3 : 0,8 gr si < 150 cm3 et 0,3 gr si > 150 cm3)•
Oxydes d'azote : 70 mg/km pour les motos dont la vitesse maxi est inférieure à 130 km/h,
90 mg/km pour les motos et tricycles motorisés dont la vitesse maxi est supérieure à 130 km/h
(Euro3 : 0,15 gr). La prise en compte des
émissions de particules reste réservée aux véhicules
diesels : les deux-roues vendus en France ne sont donc pas concernés.
La moto condamnée à évoluer
Reste que la moto a notoirement accumulé
un retard considérable par rapport à l'automobile, déjà à la norme Euro 6. A la décharge du deux-roues motorisé, il n'a dû se conformer à la norme
Euro 1, effective pour l'automobile en 1993, qu'en
1999. La norme
Euro 2 est entrée en vigueur en juin
2003 (1996 pour l'automobile) et
Euro 3 en
2006 (2001 pour l'auto). Alors, trop polluantes quoi qu'il arrive, nos chères bécanes ? Pas certain.
D'abord parce que l'écart entre auto et moto se comble lentement mais sûrement, avec une norme
Euro 4 applicable au 1er janvier
2016 et une norme
Euro 5 qui arrivera en
2020. Il aura donc fallu 18 ans à la voiture pour passer de Euro 1 à Euro 5 contre 21 ans pour la moto.
Ensuite parce que, contre toute attente, une étude de l'
ADEME aux standards de l'OCDE concluait en
mai 2007 que «
les mesures effectuées sur les deux-roues Euro3 de plus de 950 cm3 montrent que les valeurs limites sur cycle d’homologation sont respectées même en situation réelle ». Une performance dont ne peut certainement pas se vanter une certaine marque automobile dans la tourmente depuis quelques semaines.
Ensuite parce qu'aujourd'hui encore, la même ADEME considère le deux-roues motorisé comme
une alternative crédible, notamment en ville, à la voiture : 80% des automobilistes rouleraient seuls dans leur auto, et qu'un deux-roues émet moins de CO2 et est 3 à 4 fois moins vorace en place. Pas de raison de se croire à l'abri pour encore longtemps, donc, mais
quelques raisons d'espérer des jours meilleurs...
article sur motostation